Condamnation et mesures liées à l’autorité parentale
Nordahl Lelandais, détenu à perpétuité pour deux meurtres, a été condamné à Colmar à un an de prison ferme pour des violences commises sur sa compagne lors d’une visite au parloir. Le tribunal correctionnel a en outre privé l’ancien militaire de l’autorité parentale sur son fils âgé de 21 mois, présent lors des faits à la maison centrale d’Ensisheim (Haut-Rhin). Il se voit aussi interdire tout contact avec son enfant pendant trois ans.
Audience à huis clos et contexte
L’audience s’est déroulée à huis clos, à la demande du prévenu, de sa compagne et de l’association de protection de l’enfance qui représentait le petit garçon. Le tribunal a justifié cette décision par la nécessité de protéger l’intérêt du mineur compte tenu de l’hypermédiatisation de l’affaire et de favoriser son développement. Le prévenu a déclaré qu’il n’était pas satisfait par la procédure et qu’il prendrait désormais le nom de Nordahl Périnet, issu de la naissance de sa mère.
Observations de la compagne
La compagne du meurtrier, rencontrée en prison et mère de l’enfant conçu lors d’une visite au parloir, aurait expliqué au Parisien qu’elle contestait avoir subi des violences et qu’elle avait été tombée des nues en apprenant que des poursuites pour violences avaient été engagées. Présente à l’audience, elle ne s’est toutefois pas constituée partie civile. Selon Le Parisien, les images de vidéosurveillance montreraient Nordahl Lelandais tirant une mèche de cheveux puis posant une main sur sa bouche; elle aurait interprété ce geste comme une démonstration du danger de courir seul en jogging.
Contexte pénal et peines antérieures