Contexte et tentatives de contact
Dimanche, Bruno Le Maire cherchait à joindre Bruno Retailleau au sujet de sa nomination au ministère des Armées et des éventuelles difficultés évoquées par des responsables des Républicains. Il raconte avoir appelé le standard du ministère de l’Intérieur et être tombé sur un agent de permanence plutôt sympathique.
Selon lui, l’interlocuteur aurait raccroché, pensant qu’il s’agissait d’une plaisanterie, alors que l’ancien ministre insistait pour discuter.
D’après Bruno Le Maire, le Premier ministre aurait indiqué dimanche soir, lors d’un échange relayé par le média Brut, qu’il existerait « un sujet du côté des Républicains » autour de cette nomination.
Bruno Le Maire affirme néanmoins qu’il n’y a « aucun sujet » et qu’il entretient d’excellentes relations avec Bruno Retailleau depuis des années, sans difficultés apparentes. Il précise vouloir aborder le dossier directement avec le ministère de l’Intérieur.
Après plusieurs tentatives téléphoniques infructueuses et l’envoi d’un SMS sans réponse, il explique avoir fini par trouver le numéro du ministère et être tombé sur l’agent de permanence, décrit comme compétent.
L’échange aurait été bref et axé sur le sérieux de la démarche: l’interlocuteur aurait rappelé qu’il était tard et que ce n’était pas le moment de plaisanter, puis aurait mis fin à l’appel.
Retrait du gouvernement et réactions
Face à la controverse entourant sa nomination, Bruno Le Maire a annoncé lundi son retrait du gouvernement, qui, après la démission de Sébastien Lecornu, ne gère plus que les affaires courantes.
Selon ses propos, il aurait indiqué au Premier ministre qu’il se retirait sans problème.
Indemnités d’ancien ministre
Sur la question des indemnités, Bruno Le Maire a qualifié le débat de « peu lunaire ». Il a ajouté n’avoir pas perçu d’indemnités lors de son départ des finances en 2024 après y avoir passé sept ans, et qu’il ne toucherait pas non plus d’indemnités après son passage au ministère des Armées, après y avoir consacré douze heures.