Contexte et déroulement de la soirée
La nuit d’Halloween à Meilen, dans le canton de Zurich (ZH), a rapidement pris une tournure inquiétante pour plusieurs jeunes participants. Ce qui était envisagé comme une fête locale a été amplifié par la diffusion massive d’un flyer sur les réseaux régionaux.
Des actes violents ont été observés, notamment des participants aspergés de spray au poivre, des bagarres et des agressions. Des vidéos diffusées en ligne montrent des adolescents forcés de se déshabiller en pleine rue, portant uniquement leur sous-vêtement, puis dépouillés de leurs biens.
La police cantonale a confirmé plusieurs incidents et précisé qu’un garçon de 15 ans a été blessé à la tête.
Tim, 15 ans et témoin de la soirée, a confié qu’il toussait encore probablement à cause du spray, mais a ajouté qu’il se sentait autrement bien; il indique néanmoins ne plus se sentir en sécurité à Meilen et préfère rester chez lui, indiquant qu’il n’est pas prêt à célébrer Halloween sans être accompagné.
Réponses des autorités et mesures envisagées
Deux suspects, âgés de 16 et 18 ans, ont été placés en détention dans le cadre de l’enquête.
Le président de la commune a exprimé son choc face à ces événements et les a qualifiés d’« absolument dingues, inacceptables et incompréhensibles », émettant l’hypothèse d’actes susceptibles de relever de la criminalité en bande organisée. Il prévoit d’échanger avec les propriétaires de salles et de les inviter à faire preuve de prudence lors de la signature de contrats de location, tout en envisageant un renforcement de la présence policière l’an prochain.
Réactions politiques et aspects communautaires
Adrian Bergmann, président local de l’UDC, a déclaré que les enfants devraient pouvoir se déplacer sans craindre de violences et a jugé que la présence policière permanente lors de chaque fête n’est pas proportionnée.
Le PS local condamne les violences et appelle à éviter les amalgames ou les stigmates.
Échos au-delà de Meilen
À Genève, les forces de l’ordre ont également été sollicitées pour contenir des débordements pyrotechniques de jeunes lors des festivités, avec des tirs de mortier, des feux d’artifice et d’autres pétards. Au fil des années, ces gestes sont devenus une caractéristique récurrente de la fête des morts.
