Contexte et rupture du partenariat
Dans le domaine du marketing sportif et des équipementiers, le départ d’une icône comme Roger Federer a marqué les esprits en 2018. Federer, à son apogée de notoriété et longtemps visage de Nike, a quitté la marque américaine et a été remplacé par Uniqlo sur certaines compétitions, notamment à Wimbledon.
Des prémices à la rupture
Les prémices remontent à 2017, lorsque Federer n’avait plus gagné de titre majeur depuis cinq ans. Le manager de la star explique que les discussions pour renouveler le contrat ont pris une autre direction et se sont enlisées au fil des mois. Federer a ensuite remporté l’Open d’Australie peu après, ce qui a relancé les négociations, mais celles-ci se sont terminées sans accord à l’issue du dernier jour du contrat.
Le tournant Uniqlo et l’accord historique
Face à l’échec des négociations avec Nike, Federer et son entourage ont exploré d’autres options. Une tentative de joindre Tadashi Yanai, le fondateur d’Uniqlo, s’est concrétisée après l’aide d’une figure de l’industrie. Douze heures après avoir demandé le contact du dirigeant japonais, l’assistante de Yanai a invité Federer à se rendre au Japon pour une rencontre. Peu après, la proposition est tombée: un contrat de 300 millions de dollars sur dix ans, destiné à se déployer après la retraite du joueur.
La fin du droit sur le logo RF
Deux ans plus tard, Nike a accepté de céder la propriété du logo RF. Federer demeure associé à l’image RF et ce transfert de sponsoring a marqué la fin d’une époque tout en ouvrant un nouveau chapitre pour sa carrière commerciale.