Procès reporté à 2026 pour Zola après une nouvelle affaire
Le procès du rappeur Zola, poursuivi pour détention de stupéfiants, port d’arme illégal et refus d’obtempérer, tous en récidive, est repoussé d’un an.
Âgé de 26 ans, il devait comparaître jeudi, mais il est en garde à vue depuis mardi dans le cadre d’une nouvelle affaire de séquestration et de violences aggravées. Le renvoi est fixé au 19 novembre 2026.
Le parquet précise que le renvoi a été demandé par le conseil du prévenu compte tenu de la garde à vue en cours, rendant la comparution impossible.
Faits reprochés et arrestation
Lors d’une opération policière impliquant environ quarante agents, Zola et trois autres personnes ont été arrêtés mardi. Ils seraient accusés d’avoir séquestré, tabassé et menacé de mort un fan au domicile du chanteur.
La victime, âgée de 19 ans, s’était rendue chez Zola le 6 novembre dans l’espoir d’obtenir une photo de l’artiste. Selon les informations, le rappeur, pour ne pas être dérangé, l’aurait conduit de force à l’intérieur de son domicile avec huit individus armés et cagoulés, où le jeune homme a été contraint de se dévêtir et a été frappé. Ses assaillants auraient simulé une exécution et auraient dérobé son téléphone et sa carte bancaire avant de le libérer.
À l’issue de l’agression, Zola et ses trois co‑accusés ont été placés en garde à vue pour séquestration arbitraire et vol en bande organisée, ainsi que pour détention non autorisée d’armes et de munitions et pour violence aggravée entraînant une incapacité de plus de huit jours, selon le procureur Jean-Baptiste Bladier, cité par l’AFP.
Antécédents du rappeur
En 2024, l’artiste avait déjà été interpellé alors qu’il circulait à plus de 200 km/h sur l’autoroute, feux éteints et sous l’influence de stupéfiants. Il était placé sous contrôle judiciaire à l’époque.